En l’espace d’une décennie, les BSPCE (Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise) et stock-options se sont imposés comme des outils incontournables de fidélisation et de motivation des talents au sein des startups françaises. Ces instruments financiers, longtemps cantonnés à un schéma simple d’acquisition dans le temps, connaissent aujourd’hui une transformation profonde. De plus en plus d’acteurs introduisent des conditions multiples d’acquisition : non seulement le temps, mais également la performance, individuelle ou collective, et parfois même la survenance d’un événement de liquidité.
Cette évolution illustre la maturation de la French Tech, qui passe de l’expérimentation inspirée de la Silicon Valley à la construction de standards propres, adaptés au contexte français et européen.
Historiquement, les plans d’incentive en startup française étaient calqués sur le modèle californien :
L’objectif était clair : fidéliser les salariés dans des entreprises encore fragiles et fortement exposées au risque de turnover.
Des scale-ups devenues emblématiques comme BlaBlaCar ou Doctolib ont utilisé ces modèles pour attirer des profils stratégiques, notamment dans la tech et le produit, en leur donnant une perspective de gain futur lié à la croissance de l’entreprise.
Avec la montée en puissance de la French Tech et les tours de financement de plus en plus importants (Doctolib, Qonto, Back Market, Contentsquare…), les investisseurs et dirigeants ont commencé à réclamer une approche plus exigeante : conditionner l’acquisition des options à la performance.
Exemples de conditions rencontrées :
Cette logique, déjà largement répandue dans les sociétés cotées, se transpose désormais aux scale-ups non cotées. Elle permet :
En parallèle, une autre pratique gagne du terrain dans l’écosystème : l’attribution d’actions gratuites (AGA) dont l’acquisition définitive est conditionnée à un événement de liquidité (IPO, cession industrielle, rachat majoritaire).
Pourquoi cette mécanique séduit ?
Certaines entreprises de la French Tech, en prévision d’une introduction en bourse ou d’un rapprochement industriel, ont déjà eu recours à ces schémas. Dans la tech cotée, on retrouve des structures similaires : par exemple, Worldline ou Dassault Systèmes conditionnent une partie des actions gratuites de leurs dirigeants à la performance boursière et à des objectifs financiers.
Les limites
La réalité aujourd’hui est celle de plans multi-conditions, qui combinent plusieurs dimensions :
Ces plans reflètent la nouvelle étape de la French Tech : des entreprises qui ne sont plus de jeunes pousses, mais de véritables champions européens avec des centaines de salariés, des gouvernances structurées et des investisseurs internationaux.
Avec cette sophistication vient une difficulté majeure : la gestion opérationnelle et comptable de ces plans.
Chez Equify, nous sommes convaincus que la complexité ne doit pas être un frein à l’efficacité. C’est pourquoi nous avons développé une fonctionnalité dédiée aux plans multi-conditions :
La French Tech entre dans une nouvelle ère : celle de la sophistication de ses pratiques d’incentive. Les BSPCE ne sont plus de simples outils de rétention, mais deviennent de véritables leviers de pilotage stratégique, d’alignement actionnarial et de motivation collective.
Grâce à Equify, les startups et scale-ups peuvent désormais gérer cette complexité avec simplicité, en offrant à la fois transparence aux collaborateurs et sécurité comptable et juridique aux dirigeants.
L’avenir de l’incentive en France sera multi-conditionnel. Equify est là pour en faciliter la gestion.